Cyberintimidation

• La haine et l'agression en ligne chez les jeunes au Canada (Le Quotidien, le 24 février 2024)
• Naviguer dans le cyberespace en toute sécurité (StatsCAN Plus, le 6 février 2024)
• La cybervictimisation et la santé mentale chez les jeunes Canadiens (Rapports sur la santé, le 20 septembre 2023)
• Les préjudices subis en ligne par les jeunes et les jeunes adultes : la prévalence et la nature de la cybervictimisation (Regards sur la société canadienne, le 21 février 2023)
• Les femmes et les hommes ayant subi du cyberharcèlement au Canada (Regards sur la société canadienne, le 5 juin 2018)
• Cyberintimidation et cyberharcèlement chez les utilisateurs d'Internet âgés de 15 à 29 ans au Canada (Regards sur la société canadienne, le 19 décembre 2016)

L'Enquête canadienne sur la santé des enfants et des jeunes (ECSEJ) pose la question suivante aux jeunes âgés de 12 à 17 ans au sujet de leurs expériences d'intimidation :

Il arrive que certaines personnes tourmentent, blessent ou contrarient intentionnellement d'autres personnes. Au cours des 12 derniers mois, à quelle fréquence as-tu vécu les situations suivantes?

Parmi une liste de 10 éléments, 3 portent spécifiquement sur la cyberintimidation :

• Quelqu'un a affiché de l'information blessante à ton sujet sur Internet
  • Jamais
  • Quelques fois par année
  • Tous les mois
  • Toutes les semaines
  • Tous les jours
• Quelqu'un t'a menacé ou insulté par courriel, par messagerie instantanée, par message texte ou dans un jeu en ligne
  • Jamais
  • Quelques fois par année
  • Tous les mois
  • Toutes les semaines
  • Tous les jours
• Quelqu'un a t'a par exprès exclu d'une communauté en ligne
  • Jamais
  • Quelques fois par année
  • Tous les mois
  • Toutes les semaines
  • Tous les jours

À l'aide de l'ECSEJ de 2019, l'étude intitulée Victimisation par intimidation chez les jeunes de la diversité sexuelle ou de genre au Canada permet de comprendre la prévalence et la gravité des expériences d'intimidation autodéclarées chez les jeunes de la diversité sexuelle ou de genre (âgés de 15 à 17 ans), y compris la prévalence des expériences de cyberintimidation ci-dessus.

Bien qu'elle ne questionne pas directement sur l'intimidation ou le harcèlement en ligne, l'Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés (ESEPP) comprend un module détaillé sur les comportements non désirés ou inappropriés subis en ligne ou lors de l'utilisation d'un téléphone cellulaire ou d'un téléphone intelligent. Plus précisément, l'ESEPP demande aux répondants :

• Au cours des 12 derniers mois, avez-vous modifié votre nom d'utilisateur ou bloqué certaines personnes pour les empêcher d'interagir avec vous en ligne, en raison de messages que vous avez reçus ou de harcèlement que vous avez subi sur le compte en question?
• Au cours des 12 derniers mois, avez-vous limité votre propre accès à Internet ou votre participation sur les médias sociaux afin de vous protéger?
• Au cours des 12 derniers mois, avez-vous désactivé ou supprimé un compte en ligne qui vous appartenait en raison de messages que vous avez reçus ou de harcèlement que vous avez subi sur ce compte?
• Indiquez combien de fois au cours des 12 derniers mois vous avez subi chacun des comportements suivants en ligne (options de réponse : Jamais, 1 à 2 fois, 3 à 5 fois, 6 à 10 fois, plus de 10 fois)
  • Vous avez reçu des courriels, des messages sur les médias sociaux ou des messages textes menaçants ou agressifs, dont vous étiez l'unique destinataire.
  • Vous avez été la cible de commentaires menaçants ou agressifs qui ont été répandus au moyen de courriels de groupe, de messages textes de groupe, ou de publications dans les médias sociaux.
  • Quelqu'un a publié ou distribué, ou menacé de publier ou de distribuer, des vidéos ou des images intimes ou sexuellement explicites de vous, sans votre consentement.
  • Quelqu'un vous a pressé d'envoyer, de partager ou de publier des images ou des messages sexuellement suggestifs ou explicites.
  • Quelqu'un vous a envoyé des images ou des messages sexuellement suggestifs ou explicites, alors que vous ne vouliez pas les recevoir.

Pour les personnes ayant indiqué avoir subi des comportements non désirés ou inappropriés en ligne, les questions de suivi portaient sur l'incident ayant été perçu comme le plus sérieux par le répondant. Les questions posées portaient notamment sur les sujets suivants :

• Nombre de personnes en cause
• Genre de la personne ou des personnes en cause
• Lien de la personne ou des personnes en cause avec le répondant
• Manières par lesquelles le répondant a été touché par l'incident sur le plan affectif
• Si le répondant a parlé à quelqu'un à propos de l'incident (p. ex. la police; des amis; des membres de la famille; des voisins; des collègues de travail; des amis en ligne; un avocat; un conseiller, un psychologue ou un travailleur social; un fournisseur Internet, des administrateurs de services en ligne)

Le rapport La violence fondée sur le sexe et les comportements sexuels non désirés au Canada, 2018 : Premiers résultats découlant de l'Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés a fourni une analyse des résultats des questions ci-dessus ainsi que d'autres dans l'enquête, portant sur les mesures de précaution qu'utilisent les femmes et les hommes pour se protéger contre le harcèlement en ligne et quant à déterminer si les personnes ayant subi un comportement non désiré en ligne connaissaient ou pas l'auteur de ce comportement.